Les acteurs de la construction en bois demeurent dans l'attente d'une réglementation « imminente » sur la sécurité incendie, soutenue par le Conseil supérieur de la construction et de l'efficacité énergétique (CSCEE), en amont des Jeux olympiques de Paris, en 2024. Selon Dominique Cottineau, délégué général de l'Union des industriels et constructeurs bois (UICB), cette étape reste cruciale pour mieux représenter l'usage du bois dans la construction. Car s'il reste très ancien, ce mode constructif bio-sourcé possède de nombreux avantages sur le plan environnemental. « Les plus hauts niveaux d'exigence qui ont été traduits et imposés par la RE 2020 sont réalisables et atteignables en ayant recours à beaucoup plus de bois que ce que l'on fait aujourd'hui », explique-t-il.
Grâce à des techniques relativement innovantes, comme la charpente en fermette industrielle, le bois lamellé croisé (CLT) ou son intégration à une mélange de matériaux, le bois peut participer à un modèle de construction moins carboné. « L'avantage du matériau, c'est que sa croissance de l'arbre permet de capter du carbone, a rappelé Dominique Cottineau, à l'occasion du salon Batimat 2022 (voir la vidéo). L'utilisation du bois permet de le stocker en assurant un renouvellement. Tout le bois qu'on utilise aujourd'hui dans le mode constructif français provient de forêts durablement gérées. Ça veut donc dire que lorsqu'un bois est utilisé, il est renouvelé. » #BATIMAT2022